
250 enfants initiés aux cultures ivoirienne et américaines
Les enfants sont les gardiens de l’avenir de notre culture. Et cela s’est démontré les 19 et 20 mai passés, à l’occasion de la deuxième édition de Danse festi ivoire. Qui s’est déroulé au Centre d’action culturelle d’Abobo et au terrain de basket du quartier Bizy à Abobo-sogephia. Le premier jour a permis à 250 élèves du primaire de venir découvrir pour certains et de renforcer leurs capacités pour d’autres. Pour cette édition Haiti et les Etats unis d’Amérique ont été les pays invités. Ce, respectivement avec les professeurs Jean Sébastien Duvilaire et Jeanifer Dranson, venus faire découvrir la culture de leur pays. La rencontre culturelle a été organisée par Barakissa Coulibaly, professeur de danse africaines vivant et enseignant aux Etats unis d’Amérique. Son objectif, selon sa fondatrice et promotrice, est basé sur le principe de l’apprentissage aux enfants dès leur bas âge de la chose culturelle. « Cette rencontre d’échanges et de popularisation de la danse africaine a pour objectif d’inculquer la culture africaine aux enfants. Afin qu’ils l’appliquent où qu’ils seront, dans l’optique de véhiculer les arts découlant de la culture africaine », a souligné Barakissa Coulibaly.
Le festival fait partie du « projet culturel en milieu urbain », mûri pendant trois ans. Qui consiste à apprendre aux enfants leur langue maternelle et à leur enseigner les danses de chez eux.
Les compagnies Debasse et Krimbo composées pour la plupart de jeunes élèves, ont pu facilement se faire comprendre par les élèves spectateurs. Quant à Bonmanhin, Moayé et N’zrama, elles ont présenté à l’instar des premières citées, de jolis tableaux de danses ivoiriennes (Abodan, Boloye, Gbégbé, Kroubi, Tématé, Wambêlê, Zaouli. La poésie (la griotique) et le théâtre ont également offert un plateau intellectuel aux festivaliers. Concernant les invités, Jean Sébastien Duvilaire, professeur de danse haitien, a présenté « Le Banda », la danse des morts en Haiti. Jeanifer Dranson, l’américaine a exécuté un solo de funky, une danse des noirs des Etats Unis d’Amérique. Jean Sébastien Duvilaire a profité de l’instant pour marquer l’importance de la préservation de la culture. « Le monde contemporain tente de briser nos acquis. C’est-à-dire les valeurs que nous ont laissées nos ancêtres », a-t-il relaté. Ce moment partage dédié au partage du savoir, a beaucoup bénéficié aux enfants.
Clemso ACTULIVE
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